Assurance multirisque immeuble : ce que beaucoup de syndics croient… et ce que couvre réellement une MRI

Que couvre une assurance multirisque immeuble ?

Que couvre une assurance multirisque immeuble ?
Quand on parle d’assurance multirisque immeuble (MRI), beaucoup de syndics ont l’impression que “tout est couvert”.
Dans la pratique, la MRI ne couvre que ce qui est prévu dans le contrat… et c’est là que les surprises commencent.

Si vous êtes syndic professionnel, syndic bénévole ou copropriétaire, comprendre ce que couvre réellement une assurance multirisque immeuble change tout : les indemnisations, les litiges, les travaux, et même le budget annuel de la copropriété.

Dans cet article, on fait le point — clairement et sans jargon — sur ce que couvre une MRI… et ce que beaucoup imaginent, à tort, qu’elle couvre.

MRI : une assurance complète… mais loin d’être “tous risques”

C’est une confusion très répandue.

Ce que les syndics pensent :
  • la MRI couvre tous les dégâts des eaux ;
  • la reconstruction est forcément au prix du neuf ;
  • toutes les parties privatives sont indemnisées en cas de sinistre ;
  • les pertes de loyers ou charges sont systématiquement incluses.
Ce que couvre réellement une assurance multirisque immeuble :

La plupart des contrats sont à “risques nommés”. Cela signifie :
-> ce qui est listé dans le contrat = couvert.
-> ce qui n’est pas listé = non couvert.

Cela change tout dans l’interprétation d’un sinistre.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la page dédiée :
https://www.assursafe.fr/multirisque-immeuble/

Ce que couvre une assurance multirisque immeuble sur les parties communes

C’est la base du contrat.

En général, une MRI couvre :

  • les murs, les toitures, les planchers ;
  • les espaces communs (hall, escaliers, locaux techniques) ;
  • les équipements communs (ascenseurs, portes, compteurs) ;
  • les canalisations communes ;
  • les caves, parkings, dépendances.
Mais attention :

-> Certaines extensions doivent être ajoutées (effondrement, dommages électriques, bris de machine…).
-> Des franchises élevées peuvent s’appliquer.
-> L’usure ou le défaut d’entretien ne sont jamais indemnisés.

MRI & parties privatives : la source la plus fréquente de litiges

C’est probablement le sujet le plus mal compris.

Ce que les syndics pensent :

“Si un sinistre touche un appartement, la MRI couvre les dégâts, même dans le logement.”

Ce que couvre réellement une MRI :

La MRI couvre les privatives uniquement :

  • si le sinistre prend naissance dans une partie commune,
  • ou si le contrat prévoit une extension de couverture aux lots privatifs (pas très courant).

Dans tous les autres cas, c’est l’assurance habitation du copropriétaire ou du locataire qui doit intervenir.

Lorsque certains occupants sont mal assurés ou pas assurés du tout, la multirisque habitation groupe devient un complément utile :
https://www.assursafe.fr/multirisque-habitation-groupe/

Les couvertures “phare” d’une MRI : ce qui est réellement garanti

Incendie, explosion, fumée

Couvert dans tous les contrats.
Mais attention : la franchise incendie peut être bien plus élevée que ce que le syndic pense.

Dégâts des eaux

C’est le sinistre n°1 en copropriété.
Mais une MRI couvre seulement les causes prévues au contrat :

  • ruptures brutales de canalisation,
  • fuites accidentelles,
  • débordements liés à un événement soudain.

Les exclusions fréquentes :

  • fuites lentes,
  • infiltrations anciennes,
  • absence d’entretien.
Dommages électriques

Très variable selon les assureurs.
Certains limitent fortement la garantie.

Tempête, grêle, rafales

Bien couvert, mais avec des critères géographiques et des seuils de vent.

Effondrement partiel

Parfois inclus… parfois non du tout.

Responsabilité civile du syndicat

Couvre les dommages causés à des tiers par les parties communes.
Cette garantie est essentielle et parfois mal évaluée.

Ce que les syndics croient couvert… mais qui ne l’est pas toujours

Infiltrations sans événement déclencheur

Les façades poreuses, les fissures anciennes, l’humidité…
→ souvent exclu.

Vétusté importante

Réduction (parfois massive) de l’indemnité.

Reconstruction à neuf systématique

Beaucoup pensent être indemnisés à 100 %.
En réalité :

  • certains contrats plafonnent,
  • d’autres exigent la reconstruction effective pour verser la totalité,
  • d’autres appliquent un coefficient de vétusté.
Pertes de loyers ou de charges

Une assurance multirisque immeuble ne les couvre pas automatiquement.
C’est une option.

Pourquoi les copropriétés sont souvent moins couvertes qu’elles ne le pensent ?

Trois raisons principales :

Les contrats MRI sont présentés de manière “simplifiée”

La plaquette commerciale ne reflète pas la réalité du contrat.

Les syndics n’ont pas le temps d’être des experts en assurance

Et ce n’est pas leur rôle.

Chaque assureur structure ses garanties différemment

Impossible de comparer deux contrats sans une vraie compétence technique.

Comment être certain que votre immeuble est bien couvert ?

Pour savoir précisément ce que couvre une assurance multirisque immeuble, il faut analyser :

  • les exclusions techniques,
  • les franchises cachées,
  • les conditions de reconstruction,
  • les options (ou absences d’options),
  • la gestion réelle des sinistres.

C’est là qu’un spécialiste MRI peut faire une vraie différence.

L’intérêt d’un courtier spécialisé : plus qu’un conseil, une sécurité

Pour une copropriété, travailler avec un courtier spécialisé MRI change concrètement la donne :

  • analyse technique du contrat actuel,
  • détection des trous de garantie,
  • comparaison objective entre assureurs,
  • gestion structurée des sinistres,
  • négociation de meilleures garanties au meilleur coût.

Un spécialiste vous dit clairement : “Vous êtes couvert pour ça… mais pas pour ça.”
Et rien que cette transparence évite des dizaines de litiges.

Conclusion : ce que couvre une MRI dépend entièrement de votre contrat

Une assurance multirisque immeuble peut être très protectrice… ou au contraire laisser la copropriété exposée à des risques majeurs.

Comprendre ce que couvre une MRI (et ce qu’elle ne couvre pas) n’est pas un détail : c’est ce qui sécurise réellement les immeubles et évite les mauvaises surprises le jour du sinistre.

Quelques mots sur Assursafe

Assursafe accompagne depuis des années les copropriétés, syndic bénévoles et syndics professionnels dans la mise en place de contrats MRI réellement protecteurs, adaptés à la réalité de l’immeuble, à son historique de sinistres et à ses particularités techniques. Un accompagnement simple, rigoureux, basé sur l’expertise… et sur la transparence.